« Il me semble qu'aujourd'hui trop de créateurs pensent qu'il suffit de transposer leurs réflexions en systèmes formels, c'est-à-dire d'illustrer leurs pensées par des correspondances termes à terme. Ce qui donne à leurs projets plus de désuétude que d'efficience. La transsubstantation du concept en forme, l'oeuvre, implique le transit par ce lieu d'alchimie qu'est le corps. En imaginant le concept comme un ciel et la forme comme la terre, on sent bien que leurs coïncidences s'enracinent dans la pénombre.»
Corajoud, Michel. (1982). «Le paysage c'est l'endroit où le ciel et la terre se touchent», La mort du paysage?, Edition Champ Vallon, p.51
Corajoud, Michel. (1982). «Le paysage c'est l'endroit où le ciel et la terre se touchent», La mort du paysage?, Edition Champ Vallon, p.51
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