jeudi 29 mars 2012

Esther Stocker

Esther Stocker, Open Form, Hunt Kastner Artworks, Prague, 2011, Photo: Ondrej Polak

Esther Stocker, Dirty Geometry, Galerie Alberta Pane, Paris. 2011 Photo: Takeshi Sugiura

Esther Stocker, Segui il tuo passo e lascia dir le genti,   
Istituto Italiano di Cultura, Palais Sternberg, Wien. 2011, Photo: Iris Ranzinger

Esther Stocker, La solitudine dell'opera (Blanchot). Parte 2,  
Associazione Ko.Ji.Ku., Galleria Studio 44, Genova. 2010 Photo: Loredana Ginocchio

Ambigüité perceptive.
Perceptual ambiguity.

Sources :  Esther Stocker, Lost at e minor

Vojtech Fröhlich


Vojtech Fröhlich, site-specific installation and performance climbing thru 
the Academy of Fine Arts in Prague without touching the ground
photo : Ondřej Bouška



Combattre la gravité.
To fight gravity.

Source : Rebel Art

Simone Decker

 Simone Decker, Chewing in Venice 1, 1999

 Simone Decker, Chewing in Venice 2, 1999

Simone Decker, Chewing in Venice, 1999

Installations en gum.
Gum installations.

Sources : Simone Decker, Complex

mercredi 21 mars 2012

LE 22, ON FERME!



**Centres d'artistes et lieux de diffusion artistique en solidarité avec la lutte étudiante**

Les étudiantes et les étudiants du Québec qui, depuis plus d'un mois, entrent massivement en grève (près de 200 000 en date du 15 mars 2012) ne le font pas que pour refuser une hausse de leurs frais de scolarité.

Ils et elles prennent la rue, multiplient les actions, occupent l'espace médiatique et s'organisent pour affirmer que l'éducation n'est pas une marchandise. Parce que des universités à la solde de l'entreprise, ils et elles n'en veulent pas. Parce que la recherche se doit d'être libre, que l'éducation est plus qu'un moyen d'obtenir une job.

Artistes, nous faisons aussi de la recherche, créons de la connaissance, des réflexions sur le monde aussi riches et variées que le sont nos oeuvres. Travailleurs et travailleuses culturelles, nous diffusons des idées, soutenons le travail de création, participons au débat public de multiples façons et faisons également du travail d'éducation.

La logique du tout marchand qui sous-tend les transformations du monde universitaire, dont la hausse des frais de scolarité fait partie, nous concerne aussi. Comme pour le milieu universitaire, le secteur des arts et de la culture se voit de plus en plus forcé de dépendre d'intérêts privés et de se conformer à un modèle entrepreneurial.

Nous voyons les bailleurs de fonds publics affectionner toujours davantage l'industrie culturelle et son rayonnement au détriment de la création et des lieux de diffusion artistique indépendants.

Résister à la hausse des frais de scolarité, c'est résister à une logique qui ramène tout au management et à la rentabilité.

Lutter pour l'accessibilité aux études supérieures, c'est lutter pour
une société qui valorise la culture au sens large.
C'est pourquoi nous joignons le mouvement.

Le 22, nos espaces de création et de diffusion seront fermés. Nous afficherons le carré rouge à nos portes et vitrines et nous joindrons la manifestation nationale contre la hausse des frais de scolarité.

LE 22, ON FERME!

https://www.facebook.com/events/306937969373539/